L’arrosage demeure indispensable au jardin, mais il est souvent associé à un gaspillage d’eau. Pour mieux contrôler la quantité d’eau utilisée et adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement, diverses techniques, systèmes et outils sont disponibles pour réduire notre consommation d’eau tout en répondant aux besoins des plantes.
La question se pose alors : arroser de manière naturelle ou recourir à la technologie ?
L’arrosage naturel doit être pris en considération pour évaluer l’hydratation adéquate de votre jardin et la disponibilité des nutriments nécessaires aux plantes. En fonction du climat local et des prévisions météorologiques, il est possible d’anticiper les périodes de pluie afin d’éviter d’arroser le terrain ces jours-là, ce qui permet de préserver l’eau. Une autre approche écologique consiste à utiliser un capteur météorologique qui renseigne sur les besoins en eau des plantations et l’état du sol, permettant ainsi d’optimiser l’arrosage. De plus, l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie s’avère très utile pour recueillir les précipitations et les redistribuer ultérieurement via un système d’arrosage, ce qui entraîne une réduction significative de la consommation d’eau ainsi que des économies sur la facture.
En complément, vous pouvez également envisager des solutions d’arrosage intelligentes qui simplifient la tâche tout en répondant encore mieux aux besoins de vos plantes. Un système d’arrosage automatique est particulièrement adapté pour entretenir la pelouse, tandis que des arroseurs connectés peuvent être intégrés au potager ou aux massifs pour fournir de l’eau uniquement lorsque nécessaire. Ces dispositifs peuvent être contrôlés à distance via votre smartphone, ce qui vous permet de les gérer même lorsque vous êtes en vacances. De plus, de nouvelles solutions autonomes et écologiques sont également disponibles sur le marché.
AquaBloom, un système d’arrosage automatique et solaire, offre une solution idéale pour prendre soin de vos plantes en pots, surtout en votre absence.
Conçu pour les régions chaudes ou les jardins bien exposés, il fonctionne à l’énergie solaire, éliminant ainsi tout souci d’arrosage pendant vos vacances. Ce dispositif peut arroser jusqu’à 20 plantes en pots ou jardinières sur votre terrasse ou balcon, même sans connexion à l’eau ou à l’électricité, grâce à son réservoir d’eau intégré (offrant jusqu’à 12 jours d’arrosage) et sa pompe. Il vous suffit de programmer la fréquence d’arrosage et la quantité d’eau souhaitée avant votre départ en congé.
AquaCount offre un moyen efficace de contrôler la consommation d’eau dans votre jardin.
Cet outil permet un arrosage plus responsable en mesurant votre utilisation d’eau quotidiennement, saison après saison, ainsi que par cycle d’arrosage, tout au long de l’année. Une fois connecté au robinet d’eau, au tuyau d’arrosage ou au pistolet d’arrosage, AquaCount assure l’irrigation du jardin d’agrément et du potager de manière plus économe en eau. De plus, il existe également un modèle d’arroseur oscillant AquaCount spécialement conçu pour arroser la pelouse, adapté à une surface allant de 90 à 220 m².
Choisir d’employer des hydro-rétenteurs constitue une option bénéfique pour les plantes.
Ces substances favorisent la rétention prolongée de l’eau et des éléments nutritifs dans le sol sur plusieurs années. Le Polyter®, le plus répandu parmi eux, offre des avantages significatifs tels qu’une réduction de la consommation d’eau de 50 à 80%, tout en stimulant le développement racinaire et la régénération des sols grâce à ses propriétés fertilisantes. Par conséquent, l’utilisation de ces hydro-rétenteurs contribue à diminuer la nécessité d’engrais, favorisant ainsi un cercle vertueux qui prévient l’appauvrissement du sol. Bien que principalement utilisé dans l’agriculture, ce produit biodégradable, ne laissant aucun résidu dans les fruits et légumes, peut également être un précieux allié au potager, particulièrement pour les cultures demandant une importante quantité d’eau.
Optez pour la méthode des ollas ou jarres enterrées
L’adoption de la méthode des ollas ou jarres enterrées constitue une pratique ancestrale datant de plus de 2 000 ans, permettant une irrigation en profondeur des végétaux tout en réalisant des économies d’eau significatives, jusqu’à 50 à 70% par rapport à un arrosage traditionnel par arrosoir. Concrètement, cette technique consiste à enfouir des récipients en terre cuite, céramique ou argile poreuse, également appelés “oyas” ou “ollas” (terme espagnol pour “pots”), à proximité des plantes à irriguer. L’eau se diffuse graduellement à travers la porosité des jarres, permettant aux plantes d’absorber uniquement la quantité d’eau nécessaire, ce qui réduit la fréquence des arrosages. Cette méthode présente plusieurs avantages : le sol reste constamment humidifié, facilitant ainsi le travail du sol, tandis que les plantes évitent le stress associé à l’arrosage par jet ou aspersion. De plus, la croissance des mauvaises herbes est limitée car il n’y a pas d’arrosage en surface. Cette approche est particulièrement adaptée aux zones sujettes à la sécheresse et aux périodes de canicule. Il est important de choisir la taille des ollas en fonction des besoins d’arrosage (arbres, potager, fleurs, etc.) et de les nettoyer environ une fois par an. Leur utilisation est déconseillée en hiver pour éviter les dommages causés par le gel.