La taille est une tâche essentielle au jardin, qu'il s'agisse de haies, d'arbustes, de fleurs, d'arbres fruitiers ou de massifs. Cependant, il peut être difficile de savoir comment s'y prendre correctement. Découvrez dès maintenant les bonnes pratiques pour tailler les végétaux, ainsi que les erreurs à éviter.
Voici ce que vous devez savoir sur le matériel et les informations pratiques pour la taille :
Niveau de difficulté : moyen
Durée : plusieurs heures à quelques jours
Outils nécessaires : sécateur, coupe-branches, taille-haies, scie, cisailles, alcool à 90°C, gants de protection, mastic de cicatrisation, lunettes de protection…
Période de l'année idéale : toute l’année
Tailler à la mauvaise période de l'année peut avoir des conséquences néfastes sur la santé de vos plantes. En effet, chaque espèce et variété a ses propres besoins en matière de taille, tant en termes de timing que de fréquence. Une taille effectuée trop tôt peut empêcher les branches de cicatriser correctement. Il est également déconseillé de tailler pendant les périodes de gel.
Il est donc essentiel de vous renseigner sur les besoins spécifiques de vos plantes pour savoir quand les tailler. En règle générale, la taille a pour but de nettoyer les plantes. Elle peut être pratiquée au début du printemps, après l'apparition des bourgeons, ou à la fin du printemps/début de l'été, après la floraison pour les arbustes à fleurs, par exemple. Une taille légère en automne peut également être bénéfique pour alléger et harmoniser leur forme.
Voici les bonnes pratiques à adopter lors de la taille des plantes :
Évitez de tailler trop drastiquement : Une coupe trop importante peut affaiblir l'arbre ou l'arbuste. Il est recommandé de ne pas couper une branche à plus de 10 cm de son point d'attache, car elle aura du mal à cicatriser correctement et sera plus vulnérable aux maladies.
Maintenez une taille régulière : Une taille régulière est importante pour favoriser la fructification et la floraison. Un manque de taille peut retarder ces processus.
Soyez prudent avec les arbres fruitiers à noyaux : Les arbres fruitiers comme les cerisiers ou les pêchers supportent mal les tailles drastiques. Il est préférable de pratiquer des tailles légères pour ne pas compromettre leur santé.
Pour effectuer une taille efficace et sûre, voici les outils essentiels à avoir :
Sécateur : Pour les branches jusqu'à 2-3 cm de diamètre.
Coupe-branches : Pour les branches plus épaisses, jusqu'à 5-6 cm de diamètre.
Taille-haies : Pour tailler les haies et les buissons.
Cisailles : Pour les coupes précises sur des plantes plus petites.
Scie d'élagage : Pour les branches plus épaisses, au-delà de 5-6 cm de diamètre.
Il est recommandé de choisir des outils avec des manches télescopiques pour atteindre les endroits les plus élevés en toute sécurité. Portez toujours des gants de protection et des lunettes de sécurité pour éviter les blessures.
Après la taille, utilisez du mastic de cicatrisation pour aider les plaies à guérir et à prévenir les maladies. Avant et après chaque utilisation, désinfectez vos outils avec de l'alcool à 90°C et un chiffon pour éviter la propagation des maladies dans votre jardin.
Il est essentiel d'utiliser les bons outils pour chaque tâche de taille. Voici quelques recommandations :
Sécateur : Pour les branches jusqu'à 15-25 mm de diamètre.
Cisailles : Pour les branches jusqu'à 2-3 cm de diamètre et pour la taille de formation des plantes comme les rosiers et les massifs.
Coupe-branches ou scie : Pour les branches plus épaisses.
Taille-haies : Pour tailler les haies, avec des modèles électriques ou thermiques en fonction de la taille de la haie.
Choisir le bon outil vous permettra de réaliser une taille précise et efficace, tout en préservant la santé de vos plantes.
Il est essentiel d'entretenir régulièrement vos outils coupants pour éviter la propagation des maladies et assurer leur efficacité. Voici quelques conseils pour leur entretien :
Désinfection avant et après usage : Utilisez de l'alcool à 90°C, une flamme de chalumeau ou un désinfectant pour nettoyer vos outils et éviter la propagation des maladies.
Aiguisage régulier : Gardez vos outils bien affûtés pour des coupes propres et précises. Aiguisez-les dès que vous remarquez qu'ils commencent à perdre de leur tranchant.
Prévention de la rouille : Surveillez l'apparition de traces de rouille sur vos outils. Si vous en repérez, nettoyez-les soigneusement et appliquez un produit anti-rouille si nécessaire.
Stockage adéquat : Rangez vos outils dans un endroit sec et à l'abri de l'humidité pour éviter la corrosion.
En suivant ces conseils, vous prolongerez la durée de vie de vos outils et contribuerez à la santé de vos plantes.
Le jardinage est souvent considéré comme une activité paisible et relaxante, permettant aux amateurs de se reconnecter avec la nature et de cultiver de magnifiques espaces verts. Cependant, il est souvent sous-estimé en tant qu'exercice physique. En réalité, le jardinage peut être une forme d'activité physique très bénéfique, offrant des avantages pour la santé physique et mentale comparables à ceux de nombreux sports traditionnels.
L'Effort Physique du Jardinage
Bien que le jardinage puisse sembler être une activité relativement légère, il implique en réalité une variété de mouvements et d'efforts physiques. Creuser, planter, sarcler, arroser et même tondre la pelouse sont autant d'activités qui sollicitent différents groupes musculaires et augmentent le rythme cardiaque. Ces actions peuvent être comparées à des exercices d'aérobic et de musculation, contribuant ainsi à l'amélioration de la force, de l'endurance et de la flexibilité.
Les Bienfaits pour la Santé Physique
Renforcement Musculaire : Le jardinage implique souvent le levage de sacs de terre, le déplacement de pots lourds et le travail avec des outils de jardinage. Ces actions contribuent au renforcement des muscles du haut du corps, des bras, des épaules, du dos et même des jambes, favorisant ainsi une meilleure posture et une plus grande résistance aux blessures.
Activité Cardiovasculaire : Les tâches de jardinage qui impliquent des mouvements répétitifs, comme le binage ou l'arrosage, peuvent constituer un excellent exercice cardiovasculaire. En maintenant un rythme soutenu, le jardinage peut aider à améliorer la santé du cœur et à réduire le risque de maladies cardiovasculaires.
Brûlage de Calories : Selon l'intensité de l'activité et la durée de la séance de jardinage, il est possible de brûler un nombre significatif de calories. Cela peut contribuer à la gestion du poids et à l'amélioration de la composition corporelle.
Les Bienfaits pour la Santé Mentale
Outre les avantages physiques, le jardinage offre également de nombreux bienfaits pour la santé mentale, ce qui en fait une forme d'exercice holistique.
Réduction du Stress : Passer du temps dans un jardin, entouré de verdure et de fleurs, peut aider à réduire le niveau de stress et d'anxiété. Le contact avec la nature est connu pour avoir un effet apaisant sur l'esprit, favorisant ainsi le bien-être mental.
Amélioration de l'Humeur : Le jardinage peut être une activité très gratifiante. Voir ses plantes pousser et prospérer grâce à ses soins peut apporter un sentiment d'accomplissement et de satisfaction, ce qui peut aider à améliorer l'humeur et à réduire les sentiments de dépression.
Stimulation Cognitive : Le jardinage nécessite souvent une planification minutieuse, une observation attentive et une résolution de problèmes, ce qui peut stimuler les fonctions cognitives et la créativité.
Le jardinage est bien plus qu'une simple activité de loisir. En réalité, il offre une gamme étendue d'avantages pour la santé physique et mentale, faisant du jardinage une forme d'exercice à part entière. Que ce soit en cultivant des légumes frais dans un potager ou en embellissant un espace extérieur avec des fleurs colorées, le jardinage offre une opportunité précieuse de prendre soin de soi tout en cultivant la beauté de la nature. Donc, la prochaine fois que vous prendrez vos outils de jardinage, rappelez-vous que vous faites bien plus que cultiver des plantes - vous cultivez votre santé.
L'arrosage demeure indispensable au jardin, mais il est souvent associé à un gaspillage d'eau. Pour mieux contrôler la quantité d'eau utilisée et adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement, diverses techniques, systèmes et outils sont disponibles pour réduire notre consommation d'eau tout en répondant aux besoins des plantes.
La question se pose alors : arroser de manière naturelle ou recourir à la technologie ?
L'arrosage naturel doit être pris en considération pour évaluer l'hydratation adéquate de votre jardin et la disponibilité des nutriments nécessaires aux plantes. En fonction du climat local et des prévisions météorologiques, il est possible d'anticiper les périodes de pluie afin d'éviter d'arroser le terrain ces jours-là, ce qui permet de préserver l'eau. Une autre approche écologique consiste à utiliser un capteur météorologique qui renseigne sur les besoins en eau des plantations et l'état du sol, permettant ainsi d'optimiser l'arrosage. De plus, l'installation d'un récupérateur d'eau de pluie s'avère très utile pour recueillir les précipitations et les redistribuer ultérieurement via un système d'arrosage, ce qui entraîne une réduction significative de la consommation d'eau ainsi que des économies sur la facture.
AquaBloom, un système d'arrosage automatique et solaire, offre une solution idéale pour prendre soin de vos plantes en pots, surtout en votre absence.
Conçu pour les régions chaudes ou les jardins bien exposés, il fonctionne à l'énergie solaire, éliminant ainsi tout souci d'arrosage pendant vos vacances. Ce dispositif peut arroser jusqu'à 20 plantes en pots ou jardinières sur votre terrasse ou balcon, même sans connexion à l'eau ou à l'électricité, grâce à son réservoir d'eau intégré (offrant jusqu'à 12 jours d'arrosage) et sa pompe. Il vous suffit de programmer la fréquence d'arrosage et la quantité d'eau souhaitée avant votre départ en congé.
AquaCount offre un moyen efficace de contrôler la consommation d'eau dans votre jardin.
Cet outil permet un arrosage plus responsable en mesurant votre utilisation d'eau quotidiennement, saison après saison, ainsi que par cycle d'arrosage, tout au long de l'année. Une fois connecté au robinet d'eau, au tuyau d'arrosage ou au pistolet d'arrosage, AquaCount assure l'irrigation du jardin d'agrément et du potager de manière plus économe en eau. De plus, il existe également un modèle d'arroseur oscillant AquaCount spécialement conçu pour arroser la pelouse, adapté à une surface allant de 90 à 220 m².
Choisir d'employer des hydro-rétenteurs constitue une option bénéfique pour les plantes.
Ces substances favorisent la rétention prolongée de l'eau et des éléments nutritifs dans le sol sur plusieurs années. Le Polyter®, le plus répandu parmi eux, offre des avantages significatifs tels qu'une réduction de la consommation d'eau de 50 à 80%, tout en stimulant le développement racinaire et la régénération des sols grâce à ses propriétés fertilisantes. Par conséquent, l'utilisation de ces hydro-rétenteurs contribue à diminuer la nécessité d'engrais, favorisant ainsi un cercle vertueux qui prévient l'appauvrissement du sol. Bien que principalement utilisé dans l'agriculture, ce produit biodégradable, ne laissant aucun résidu dans les fruits et légumes, peut également être un précieux allié au potager, particulièrement pour les cultures demandant une importante quantité d'eau.
Optez pour la méthode des ollas ou jarres enterrées
L'adoption de la méthode des ollas ou jarres enterrées constitue une pratique ancestrale datant de plus de 2 000 ans, permettant une irrigation en profondeur des végétaux tout en réalisant des économies d'eau significatives, jusqu'à 50 à 70% par rapport à un arrosage traditionnel par arrosoir. Concrètement, cette technique consiste à enfouir des récipients en terre cuite, céramique ou argile poreuse, également appelés "oyas" ou "ollas" (terme espagnol pour "pots"), à proximité des plantes à irriguer. L'eau se diffuse graduellement à travers la porosité des jarres, permettant aux plantes d'absorber uniquement la quantité d'eau nécessaire, ce qui réduit la fréquence des arrosages. Cette méthode présente plusieurs avantages : le sol reste constamment humidifié, facilitant ainsi le travail du sol, tandis que les plantes évitent le stress associé à l'arrosage par jet ou aspersion. De plus, la croissance des mauvaises herbes est limitée car il n'y a pas d'arrosage en surface. Cette approche est particulièrement adaptée aux zones sujettes à la sécheresse et aux périodes de canicule. Il est important de choisir la taille des ollas en fonction des besoins d'arrosage (arbres, potager, fleurs, etc.) et de les nettoyer environ une fois par an. Leur utilisation est déconseillée en hiver pour éviter les dommages causés par le gel.
Nous avons reçu de nombreuses questions sur la taille d'automne des arbres, des arbustes et des haies. Dans cet article, nous souhaitons vous donner quelques conseils utiles sur la taille d'automne.
Tailler les arbres : Que faut-il couper ?
Tout bois mort ou malade (branches présentant une pourriture brune sur les cerisiers, chancre nectariforme sur les érables, etc.)
les branches qui se chevauchent et qui affaiblissent ou risquent d'affaiblir l'écorce
tout ce qui obstrue le passage et pourrait empêcher les gens d'utiliser les allées en toute sécurité en hiver
les branches fragiles au sommet avec des bourgeons faibles, les bourgeons à fleurs et toutes les petites pousses (par exemple sur la barbe bleue, la sauge de Russie, les roses et les buddleias)
feuilles mortes sur les buissons et les pelouses. Mais : les herbes et les tiges de buissons envahies par la végétation ou recouvertes de neige peuvent être très jolies en automne/hiver, surtout lorsqu'elles sont mises en valeur par l'éclairage de jardin GARDENA. De plus, les insectes passent l'hiver dans la paille et les tiges creuses. Si nécessaire, pensez à les couper au printemps.
Taille Automme : Comment tailler vos arbres pour qu'ils résistent à l'hiver ?
À cette époque de l'année, il faut tailler avec parcimonie. Le gel peut endommager les boutures, mais il peut aussi geler les branches restantes. Ainsi, si vous taillez vos arbustes comme au printemps, vos plantes risquent d'être endommagées par le gel et vous n'aurez pas de marge de manœuvre au printemps pour corriger la taille. Coupez le moins possible à ce stade, afin de conserver une marge de manœuvre au printemps.
Quelle type de taille en fonction de la variéte de l'arbre ?
Haie de buis : Le buis ne perd pas ses feuilles et peut geler. Attendez le printemps pour lui donner la forme que vous souhaitez. Vous pouvez couper le vieux bois au printemps et il repoussera. Lorsqu'il commence à pousser, donnez-lui un peu d'engrais et taillez-le à nouveau lorsque la longueur de ses branches atteint 5 cm. Voir aussi > Plantes pour haies
Cotonéaster : Les cotoneasters couvre-sol sont très résistants au gel. Un taille-haie permet maintenant de les façonner en fonction du parterre. Vous pouvez couper le vieux bois de cette plante, mais attendez le printemps. Les jeunes plantes peuvent être taillées au printemps, en coupant jusqu'à la moitié de la longueur des branches, afin de leur donner une structure plus compacte et plus touffue.
L'if : Même les branches les plus anciennes peuvent être taillées sans problème. L'idéal est de le tailler au printemps, car les conifères servent de brise-vent dans les jardins d'hiver et offrent un abri aux oiseaux.
Lilas : ils n'ont pratiquement jamais besoin d'être taillés. La taille favorise la croissance, qui doit être maîtrisée. Vous pouvez tailler les branches les plus anciennes. Il est préférable de le faire au printemps.
Si vous décidez de tailler votre lilas, coupez les vieilles branches et les rameaux à la même longueur tout autour. Si vous voulez favoriser la croissance, coupez les longues branches au milieu ; ne les raccourcissez pas, laissez les plus fortes de 5 à 7. Si nécessaire, coupez les vieux buissons à 30-50 cm pour qu'ils se régénèrent au bout de 2-3 ans.
Figuier : Taillez les figuiers au printemps, car ils gèlent facilement. Ils portent déjà les fruits de l'année suivante. Il suffit donc de les tailler légèrement au printemps. Concentrez-vous plutôt sur la forme et l'éclaircissement. Comme les cognassiers, les figuiers ne réagissent pas bien à la taille. Ils ne deviennent pas très grands si vous taillez les branches de l'année supérieure. Seules les longues branches d'un an se développeront mieux si vous les coupez au bon endroit.
Les plantes aromatiques : Il n'est pas nécessaire de les couper maintenant. Ramassez-les plutôt avec de la corde si nécessaire et coupez-les au printemps. Le cœur de la plante sera ainsi protégé du gel et de l'humidité hivernale, comme l'exige par exemple l'herbe de la pampa.
Haies : Ne les taillez pas maintenant à l'automne ! Les jeunes haies : Effectuez une première taille en mai/juin, puis une seconde en août/septembre. Pour les anciennes haies, une taille après leur seconde pousse (fin juin) doit suffire. Il est préférable de tailler les haies de conifères avant qu'elles ne poussent afin que les blessures cicatrisent rapidement. Certaines régions allemandes publient des directives sur la taille des haies (pour protéger la reproduction et les oisillons). Pour plus d'informations, adressez-vous à votre municipalité (service parcs et jardins ou protection de la nature). Lorsque vous taillez vos haies, coupez en oblique pour éviter de laisser le quart inférieur de la haie à nu. Tous les 100 cm vers le haut, réduisez votre épaisseur de 10 cm de chaque côté (soit une coupe 20 cm plus étroite en tout).
Groseilliers : Cette année, les petites branches de l'année dernière qui font désormais l'épaisseur d'un crayon produiront de beaux fruits ; vous devez donc les laisser lors de la taille (au printemps). Parallèlement, la taille doit aussi encourager les branches de cette année (qui produiront des fruits l'année prochaine). Taillez les buissons en retirant les pousses foncées et épaisses qui ont plus de 3 ans (juste au-dessus du sol ou au niveau du sol si les branches sont bonnes). Taillez les buissons en coupant les pousses au niveau de branchage nécessaire. Ne laissez que les 5 à 7 pousses les plus robustes au niveau du sol sans les raccourcir.
Cerisiers : Taillez les cerisiers ornementaux au printemps après leur floraison. Taillez les cerisiers fruitiers juste après la récolte en juin/juillet. Taillez-les avec parcimonie ! Si vous les taillez trop, la gomme remonte, ce qui peut tuer la plante au bout de quelques années.
Actinidia : Laissez entre trois et sept branches sur la principale branche verticale (selon le tuteur qui soutient l'actinidia) ; il s'agit des principales branches qui portent les fruits. Les bourgeons des branches qui portent les fruits pousseront à partir de ces branches principales. Raccourcissez-les l'été en laissant huit à dix feuilles après la première feuille au-dessus des fruits. À la fin de l'hiver, raccourcissez encore ces branches en laissant trois à cinq bourgeons pour que de nouvelles branches à fruits repoussent à partir d'ici. Tous les trois à quatre ans, coupez ces branches vieillissantes au niveau de la branche principale pour les remplacer par de jeunes branches qui porteront à nouveau des fruits.
Saule tortueux : Il est préférable de le tailler au printemps ; en hiver, les branches plus fines risquent de geler. Vous le constaterez au printemps ; vous pourrez alors les couper. Cet arbre supporte la taille à la fois légère et importante, jusqu'au niveau du vieux bois.
Troène : Il supporte très bien la taille, même jusqu'au vieux bois, si on laisse la largeur d'une main à partir du sol. Pour le reste, suivez les mêmes règles que pour la taille des haies.
Olivier : Mieux vaut le tailler au printemps. Éclaircissez-le en coupant les vieilles pousses ou branches trop condensées. Raccourcissez la longueur des pousses en les taillant à la même longueur qu'une branche plus épaisse et harmonisez-le tout. Il supporte la taille très importante jusqu'au bois le plus vieux au printemps. L'olivier réagit à une taille très intensive en produisant de longues pousses. Ne gardez que quelques branches structurelles.
Prunier : Ne se taille pas à l'automne ; taillez-le à la fin de l'hiver avant que les bourgeons ne grossissent en mars.
Rhododendron : Raccourcissez les branches à la fin de la floraison au profit d'une branche plus basse de meilleure qualité. Sinon, taillez jusqu'au vieux bois ; les gros rhododendrons supportent très bien la taille.
Rosier : Coupez tous les rosiers de massif fleuri et les rosiers grimpants/buissons pour ne laisser qu'un tiers de la plante. Ajustez la taille au printemps. Laissez les cynorrhodons sur les rosiers sauvages en guise de décoration, puis attendez le printemps pour les couper.
Pin parasol du Japon : Ne supporte pas très bien la taille ; taillez-le uniquement au printemps, car il est sensible au gel. Coupez une pousse au profit d'une brindille prometteuse. Vous raccourcissez la pousse, mais vous laissez du feuillage pour le bois de tension.
Boule de neige : Taillez au printemps, sauf le viorne obier. Sinon, taillez de la même façon que le lilas.
Buddléia : À l'automne, contentez-vous de raccourcir d'un tiers à la moitié ; ne coupez pas plus pour éviter le gel (cf. plus haut). Ajustez la taille (éclaircissez et réduisez d'environ 50 cm) en mars/avril avant la pousse.
Citrus : Taillez au printemps uniquement, puis éclaircissez et harmonisez la coupe si nécessaire pour encourager une nouvelle pousse ainsi que la floraison (les fleurs d'oranger ne poussent que sur les branches d'un an).
Brugmansia : Taillez légèrement avant l'hiver. Plus vous coupez, plus la plante mettra du temps à fleurir l'année prochaine, car elle commence d'abord par pousser.
Arbre à gentiane : Taillez d'un tiers maintenant et taillez la structure au printemps. Vous pouvez alors couper jusqu'au vieux bois.
Laurier rose : Supporte très bien la taille ; vous pouvez même le couper jusqu'au vieux bois au printemps. Mais il est toujours préférable de tailler jusqu'à un embranchement afin que les branches feuillues servent de bois de tension. À noter que certaines variétés de laurier rose donnent plus de branches que d'autres après la taille. Normalement, il faut tailler le laurier rose juste après sa floraison. Si vous le coupez maintenant à l'automne, vous pourriez éliminer les bourgeons de l'année suivante.
Lantanier : Mêmes règles que pour l'arbre à gentiane.
Citronnelle : En règle générale, on ne taille pas les plants de citronnelle car ils s'embellissent d'année en année. Mais, si nécessaire, vous pouvez les tailler de la largeur d'une main. Faites-le au printemps.